Hypnotique, puissante, émouvante, envoûtante, parfois inquiétante, mais avant tout... féerique. La musique d'Orange Blossom est cette princesse sortie tout droit d'un conte des Milles et Une Nuits.
"Everything must change" est un album d'émotions. Imaginez une batterie à laquelle fait écho la percussion d'un djembé. Un violon, une flûte arabisants ondulent autour d'eux. Puis, des samples orientales font leur incursion. Une voix féminine mélodieuse, en arabe répond au (x) violon(s). Enfin, des cuivres, des cordes, et toute une foule de musiciens invités s'enlacent, en jouant toujours sur le rythme impulsé au départ. Orange Blossom, c'est ce mélange subtil et détonant de mélodies orientales et d'éléctro fait de breaks, de changements de rythmes et de reprises du flow oriental qui en devient alors encore plus enivrant. "Everything must change" est un album homogène, lisse et sans verrue. Son homogénéité constitue presque son défaut : la recette précitée marche, et elle s'écoute du début à la fin de l'album bien que quelques titres semblent dépasser de la tête les autres : "Souffrance", une merveilleuse ballade mélancolique sans parole qui pourrait faire merveille au cinéma; ou encore le clin d'½il aux rythmes africains dans "Bendimina". Résolument, Orange Blossom est un mariage réussi entre Orient et musique électronique. Le tout inonde les oreilles d'une musique profonde et harmonieuse, à écouter (et non entendre), sous une lumière tamisée, en fumant, pourquoi pas, un bon petit narghilé pour mieux profiter du spectacle musical.
"Everything must change" est un album d'émotions. Imaginez une batterie à laquelle fait écho la percussion d'un djembé. Un violon, une flûte arabisants ondulent autour d'eux. Puis, des samples orientales font leur incursion. Une voix féminine mélodieuse, en arabe répond au (x) violon(s). Enfin, des cuivres, des cordes, et toute une foule de musiciens invités s'enlacent, en jouant toujours sur le rythme impulsé au départ. Orange Blossom, c'est ce mélange subtil et détonant de mélodies orientales et d'éléctro fait de breaks, de changements de rythmes et de reprises du flow oriental qui en devient alors encore plus enivrant. "Everything must change" est un album homogène, lisse et sans verrue. Son homogénéité constitue presque son défaut : la recette précitée marche, et elle s'écoute du début à la fin de l'album bien que quelques titres semblent dépasser de la tête les autres : "Souffrance", une merveilleuse ballade mélancolique sans parole qui pourrait faire merveille au cinéma; ou encore le clin d'½il aux rythmes africains dans "Bendimina". Résolument, Orange Blossom est un mariage réussi entre Orient et musique électronique. Le tout inonde les oreilles d'une musique profonde et harmonieuse, à écouter (et non entendre), sous une lumière tamisée, en fumant, pourquoi pas, un bon petit narghilé pour mieux profiter du spectacle musical.