BudoSpirit
Budo Way of Life
Dimanche 13 janvier 2008 à 14:51
La scène:
Un poulet au bord d'une route. Il la traverse.
La question:
Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route?
Les réponses:
RENÉ DESCARTES: Pour aller de l'autre côté.
PLATON: Pour son bien. De l'autre côté est le vrai.
ARISTOTE: C'est la nature du poulet de traverser les routes.
KARL MARX: C'était historiquement inévitable.
CAPITAINE JAMES T. KIRK: Pour aller là où aucun autre poulet n'était allé auparavant.
HIPPOCRATE: En raison d'un excès de sécrétion de son pancréas.
MARTIN LUTHER KING JR.: J'ai la vision d'un monde où tous les
poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur
acte.
MOISE: Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet: " Tu dois
traverser La route". Et le poulet traversa la route et Dieu vit que cela
était bon.
RICHARD M. NIXON: Le poulet n'a pas traversé la route, je répète, le
poulet n'a JAMAIS traversé la route.
NICOLAS MACHIAVEL: L'événement important c'est que le poulet ait
traversé la route. Qui se fiche de savoir pourquoi? La fin en soi de
traverser la route justifie tout motif quel qu'il soit.
SIGMUND FREUD: Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le
poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d'insécurité
sexuelle latente.
BILL GATES: Nous venons justement de mettre au point le nouveau
"Poulet Office 2003", qui ne se contentera pas seulement de traverser les
routes, mais couvera aussi des oeufs, classera vos dossiers importants,
etc...
BOUDDHA: Poser cette question renie votre propre nature de poulet.
GALILEE: Et pourtant, il traverse.
ERIC CANTONA: Le poulet, il est libre le poulet. Les routes, quand
il veut il les traverse.
CHARLES DE GAULLE: Le poulet a peut-être traversé la route, mais il
n'a pas encore traversé l'autoroute!
JACQUES CHIRAC: Parce que je n'ai pas encore dissous la route.
L'EGLISE DE SCIENTOLOGIE: La raison est en vous, mais vous ne le
savez pas encore. Moyennant la modique somme de 1500 euros par séance, plus
la location d'un détecteur de mensonges, une analyse psychologique nous
permettra de la découvrir.
BILL CLINTON: Je jure sur la constitution qu'il ne s'est rien passé
entre ce poulet et moi.
EINSTEIN: Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route ou que
ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement de votre
référentiel.
ZEN: Le poulet peut vainement traverser la route, seul le Maître
connaît le bruit de son ombre derrière le mur.
JEAN-PIERRE RAFFARIN: Le poulet n'a pas encore traversé la route,
mais le gouvernement y travaille.
JEAN ALESI: Je ne comprends pas, théoriquement, le poulet il avait
le temps de passer.
NELSON MONTFORT: J'ai à côté de moi l'extraordinaire poulet qui a
réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route: "Why did you
cross the road?", "Cot cot !", "Eh bien, il dit qu'il est extrêmement fier
d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une traversée
très dure, mais il s'est accroché, et..."
RICHARD VIRENQUE: C'était pas un lapin ?
ORANGINA ROUGE: PASKEEEEEEUUUUUHHHH
KEN LE SURVIVANT: Peu importe, il ne le sait pas, mais il est déjà
mort.
JEAN-CLAUDE VANDAMME: Le poulet, la road il la traverse parce qu'il
sait qu'il la traverse, tu vois la route c'est sa vie et sa mort, la route
c'est Dieu c'est tout le potentiel de sa vie, et moi Jean Claude Super Star
quand je me couche dans Timecop quand le truck arrive, je pense à la poule
et à Dieu et je fusionne avec tout le potentiel de la life de la road! Et
ça c'est beau.
FOREST GUMP: COURS POULET COURS !!!
STALINE: le poulet devra être fusillé sur le champ, ainsi que tous
les témoins de la scène et 10 autres personnes prises au hasard, pour
n'avoir pas empêché cet acte subversif
GEORGE W. BUSH: Le fait que le poulet ait pu traverser cette route
en toute impunité malgré les résolutions de l'ONU représente un affront à
la démocratie, à la liberté, à la justice. Ceci prouve indubitablement que
nous aurions dû déjà bombarder cette route depuis longtemps. Dans le but
d'assurer la paix dans cette région, et pour éviter que les valeurs que
nous défendons ne soient une fois de plus bafouées par ce genre de
terrorisme, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a décidé d'envoyer 17
porte-avions, 46 destroyers, 154 croiseurs, appuyés au sol par 243000 G.I.
et dans les airs par 846 bombardiers, qui auront pour mission au nom de la
liberté et de la démocratie, d'éliminer toute trace de vie dans les
poulaillers à 5000 km à la ronde, puis de s'assurer par des tirs de
missiles biens ciblés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un
poulailler soit réduit à un tas de cendres et ne puisse plus défier notre
nation par son arrogance. Nous avons décidé qu'ensuite, ce pays sera
généreusement pris en charge par notre gouvernement, qui rebatira des
poulaillers suivant les normes de sécurité en vigueur, avec à leur tête, un
coq démocratiquement élu par l'ambassadeur des Etats Unis. En financement
de ces reconstructions, nous nous contenterons du contrôle total de la
production céréalière de la région pendant 30 ans, sachant que les
habitants locaux bénificieront d'un tarif préférentiel sur une partie de
cette production, en échange de leur totale coopération. Dans ce nouveau
pays de justice, de paix et de liberté, nous pouvons vous assurer que plus
jamais un poulet ne tentera de traverser une route, pour la simple bonne
raison, qu'il n'y aura plus de routes, et que les poulets n'auront plus de
pattes.
Que Dieu bénisse l'Amérique!
Un poulet au bord d'une route. Il la traverse.
La question:
Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route?
Les réponses:
RENÉ DESCARTES: Pour aller de l'autre côté.
PLATON: Pour son bien. De l'autre côté est le vrai.
ARISTOTE: C'est la nature du poulet de traverser les routes.
KARL MARX: C'était historiquement inévitable.
CAPITAINE JAMES T. KIRK: Pour aller là où aucun autre poulet n'était allé auparavant.
HIPPOCRATE: En raison d'un excès de sécrétion de son pancréas.
MARTIN LUTHER KING JR.: J'ai la vision d'un monde où tous les
poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur
acte.
MOISE: Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet: " Tu dois
traverser La route". Et le poulet traversa la route et Dieu vit que cela
était bon.
RICHARD M. NIXON: Le poulet n'a pas traversé la route, je répète, le
poulet n'a JAMAIS traversé la route.
NICOLAS MACHIAVEL: L'événement important c'est que le poulet ait
traversé la route. Qui se fiche de savoir pourquoi? La fin en soi de
traverser la route justifie tout motif quel qu'il soit.
SIGMUND FREUD: Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le
poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d'insécurité
sexuelle latente.
BILL GATES: Nous venons justement de mettre au point le nouveau
"Poulet Office 2003", qui ne se contentera pas seulement de traverser les
routes, mais couvera aussi des oeufs, classera vos dossiers importants,
etc...
BOUDDHA: Poser cette question renie votre propre nature de poulet.
GALILEE: Et pourtant, il traverse.
ERIC CANTONA: Le poulet, il est libre le poulet. Les routes, quand
il veut il les traverse.
CHARLES DE GAULLE: Le poulet a peut-être traversé la route, mais il
n'a pas encore traversé l'autoroute!
JACQUES CHIRAC: Parce que je n'ai pas encore dissous la route.
L'EGLISE DE SCIENTOLOGIE: La raison est en vous, mais vous ne le
savez pas encore. Moyennant la modique somme de 1500 euros par séance, plus
la location d'un détecteur de mensonges, une analyse psychologique nous
permettra de la découvrir.
BILL CLINTON: Je jure sur la constitution qu'il ne s'est rien passé
entre ce poulet et moi.
EINSTEIN: Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route ou que
ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement de votre
référentiel.
ZEN: Le poulet peut vainement traverser la route, seul le Maître
connaît le bruit de son ombre derrière le mur.
JEAN-PIERRE RAFFARIN: Le poulet n'a pas encore traversé la route,
mais le gouvernement y travaille.
JEAN ALESI: Je ne comprends pas, théoriquement, le poulet il avait
le temps de passer.
NELSON MONTFORT: J'ai à côté de moi l'extraordinaire poulet qui a
réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route: "Why did you
cross the road?", "Cot cot !", "Eh bien, il dit qu'il est extrêmement fier
d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une traversée
très dure, mais il s'est accroché, et..."
RICHARD VIRENQUE: C'était pas un lapin ?
ORANGINA ROUGE: PASKEEEEEEUUUUUHHHH
KEN LE SURVIVANT: Peu importe, il ne le sait pas, mais il est déjà
mort.
JEAN-CLAUDE VANDAMME: Le poulet, la road il la traverse parce qu'il
sait qu'il la traverse, tu vois la route c'est sa vie et sa mort, la route
c'est Dieu c'est tout le potentiel de sa vie, et moi Jean Claude Super Star
quand je me couche dans Timecop quand le truck arrive, je pense à la poule
et à Dieu et je fusionne avec tout le potentiel de la life de la road! Et
ça c'est beau.
FOREST GUMP: COURS POULET COURS !!!
STALINE: le poulet devra être fusillé sur le champ, ainsi que tous
les témoins de la scène et 10 autres personnes prises au hasard, pour
n'avoir pas empêché cet acte subversif
GEORGE W. BUSH: Le fait que le poulet ait pu traverser cette route
en toute impunité malgré les résolutions de l'ONU représente un affront à
la démocratie, à la liberté, à la justice. Ceci prouve indubitablement que
nous aurions dû déjà bombarder cette route depuis longtemps. Dans le but
d'assurer la paix dans cette région, et pour éviter que les valeurs que
nous défendons ne soient une fois de plus bafouées par ce genre de
terrorisme, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a décidé d'envoyer 17
porte-avions, 46 destroyers, 154 croiseurs, appuyés au sol par 243000 G.I.
et dans les airs par 846 bombardiers, qui auront pour mission au nom de la
liberté et de la démocratie, d'éliminer toute trace de vie dans les
poulaillers à 5000 km à la ronde, puis de s'assurer par des tirs de
missiles biens ciblés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un
poulailler soit réduit à un tas de cendres et ne puisse plus défier notre
nation par son arrogance. Nous avons décidé qu'ensuite, ce pays sera
généreusement pris en charge par notre gouvernement, qui rebatira des
poulaillers suivant les normes de sécurité en vigueur, avec à leur tête, un
coq démocratiquement élu par l'ambassadeur des Etats Unis. En financement
de ces reconstructions, nous nous contenterons du contrôle total de la
production céréalière de la région pendant 30 ans, sachant que les
habitants locaux bénificieront d'un tarif préférentiel sur une partie de
cette production, en échange de leur totale coopération. Dans ce nouveau
pays de justice, de paix et de liberté, nous pouvons vous assurer que plus
jamais un poulet ne tentera de traverser une route, pour la simple bonne
raison, qu'il n'y aura plus de routes, et que les poulets n'auront plus de
pattes.
Que Dieu bénisse l'Amérique!
Dimanche 13 janvier 2008 à 13:57
Donne un poisson à un homme et tu le nourris un jour, apprends-lui à pêcher et tu le nourris pour toujours...
Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
Il n'existe rien d'indispensable. On n'a jamais vu un homme devenir heureux parce qu'il obtenait le travail, l'argent et l'amour qu'il convoitait. Le véritable bonheur vient des évènements inatendus qui transcendent largement le champ des souhaits des intéressés. Ceux qui demandent un train electrique ont un train electrique. Mais ceux qui ne demandent rien peuvent avoir beaucoup mieux. Cessez d'être en demande, alors on pourra vous satisfaire
"- Qui t'a donné une philosophie si gaie?
- L'habitude du malheur.
Je me presse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer."
Beaumarchais
"Qui veut faire quelque chose
trouve un moyen,
qui ne veut rien faire
trouve une excuse."
Partout tout le temps...
Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même.
entre ce que je pense
entre ce que je veux dire
entre ce que je crois dire
entre ce que je dis
entre ce que vous avez envi d'entendre
entre ce que croyez entendre
entre ce que vouz entendez
entre ce que vous avez envie de comprendre
entre ce que vous croyez entendre
entre ce que vous comprenez
entre ce que ....
il y a plus de dix possibilité qu'on ait des difficultés a communiquer
mais essayons quand meme
"Si l'on devait vivre éternellement, tout deviendrait monotone.
C'est l'idée de la mort qui nous talonne.
C'est la hantise et le désir de l'Homme
de laisser une trace indélibile
de son éphémère passage sur cette terre
qui donne naissance à l'art."
Brassaï
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire."
"La musique commance là où s'arrète le pouvoir des mots."
Richard Wagner
Il y a des centaines d'années, Siddhartha Gautama, le Buddha enseignait ceci :
Il ne faut pas croire une chose simplement parce qu'on l'entend dire ; ni croire aux traditions car elles nous ont été transmises depuis l'antiquité ;
ni croire aux rumeurs en tant que telles ;
ni aux écrits des sages, parce que les sages les ont écrits ;
ni aux imaginations inspirées supposées spirituelle ;
ni croire aux conclusions tirées de quelque supposition faite par nous au hasard ;
ni croire une chose parce qu'elle semble devoir être vraie par analogie;
ni croire sur la simple autorité de nos instructeurs et maîtres.
Mais nous devons croire la chose écrite ou parlée, ou la doctrine, si elle est corroborée par notre propre raison et notre propre conscience.
"C'est pour cela", dit-il en concluant, " que je vous ai appris à ne pas croire une chose simplement parce que vous l'avez entendu dire ; mais quand vous croyez avec votre conscience, alors agissez en conséquence et abondamment.
" La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter "
~ Bouddha ~
Soyez à vous-même votre propre flambeau.
Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.
~ Bouddha ~
Nous sommes comme les noix,
Nous devons être brisés pour être découverts.
~ Khalil Gibran ~
Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
Il n'existe rien d'indispensable. On n'a jamais vu un homme devenir heureux parce qu'il obtenait le travail, l'argent et l'amour qu'il convoitait. Le véritable bonheur vient des évènements inatendus qui transcendent largement le champ des souhaits des intéressés. Ceux qui demandent un train electrique ont un train electrique. Mais ceux qui ne demandent rien peuvent avoir beaucoup mieux. Cessez d'être en demande, alors on pourra vous satisfaire
"- Qui t'a donné une philosophie si gaie?
- L'habitude du malheur.
Je me presse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer."
Beaumarchais
"Qui veut faire quelque chose
trouve un moyen,
qui ne veut rien faire
trouve une excuse."
Partout tout le temps...
Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même.
entre ce que je pense
entre ce que je veux dire
entre ce que je crois dire
entre ce que je dis
entre ce que vous avez envi d'entendre
entre ce que croyez entendre
entre ce que vouz entendez
entre ce que vous avez envie de comprendre
entre ce que vous croyez entendre
entre ce que vous comprenez
entre ce que ....
il y a plus de dix possibilité qu'on ait des difficultés a communiquer
mais essayons quand meme
"Si l'on devait vivre éternellement, tout deviendrait monotone.
C'est l'idée de la mort qui nous talonne.
C'est la hantise et le désir de l'Homme
de laisser une trace indélibile
de son éphémère passage sur cette terre
qui donne naissance à l'art."
Brassaï
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire."
"La musique commance là où s'arrète le pouvoir des mots."
Richard Wagner
Il y a des centaines d'années, Siddhartha Gautama, le Buddha enseignait ceci :
Il ne faut pas croire une chose simplement parce qu'on l'entend dire ; ni croire aux traditions car elles nous ont été transmises depuis l'antiquité ;
ni croire aux rumeurs en tant que telles ;
ni aux écrits des sages, parce que les sages les ont écrits ;
ni aux imaginations inspirées supposées spirituelle ;
ni croire aux conclusions tirées de quelque supposition faite par nous au hasard ;
ni croire une chose parce qu'elle semble devoir être vraie par analogie;
ni croire sur la simple autorité de nos instructeurs et maîtres.
Mais nous devons croire la chose écrite ou parlée, ou la doctrine, si elle est corroborée par notre propre raison et notre propre conscience.
"C'est pour cela", dit-il en concluant, " que je vous ai appris à ne pas croire une chose simplement parce que vous l'avez entendu dire ; mais quand vous croyez avec votre conscience, alors agissez en conséquence et abondamment.
" La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter "
~ Bouddha ~
Soyez à vous-même votre propre flambeau.
Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.
~ Bouddha ~
Nous sommes comme les noix,
Nous devons être brisés pour être découverts.
~ Khalil Gibran ~
Vendredi 11 janvier 2008 à 1:52
La maxime Shin-Gi-Tai évoque les trois éléments qu'il convient de faire progresser pour devenir un bon judoka: l'esprit, la technique et le corps.
Il est bon cependant de revenir au sens des mots originels pour éviter les contresens: ainsi, il est trop limitatif de traduire Tai par corps en pensant "force physique". Le corps en question, c'est le corps travaillé, non seulement en tonicité et en puissance, mais aussi en vitesse, en équilibre, en contrôle des mouvements et des postures.
Gi, c'est la technique, mais la technique incarnée et non celle de la nomenclature; c'est le moyen, aiguisé par d'infinies répétitions, d'exploiter l'opportunité qui s'offre dans l'instant, c'est le travail et l'entrainement plus que le savoir.
Quant à Shin, ce n'est pas une sorte de "troisième cycle" d'apprentissage, une étape finale, c'est avant tout l'esprit de comgat, un mélange de sincérité et de courage, de détermination et de concentration au centre de notre volonté de bien faire. Non pas une vision intellectualisée des choses, mais une façon de les aborder, un mode de comportement qui finit par nous accompagner partout et nous définir.
Inspirés probablement par le fameux dualisme occidental -l'éternelle séparation du corps et de l'esprit- nous ne voyons pas facilement l'originalité particulière de cette forme en triangle, où rien ne s'oppose à rien, où chaque aspect s'alimente des deux autres. Nos interprétations de Shin-Gi-Tai sont conflictuelles. Nous percevons des hiérarchies, des influences prédominantes d'un élément sur les autres en fonction des âges ou des modes d'entrainement; nous ne voyons pas l'essentiel: l'imbrication évidente et nécessaire de ces trois éléments dans la dynamique de progrès. Nous aimons séparer les choses à l'entrainement, pourtant c'est tout notre être qui s'y engage et qui en profite. S'entraîner, c'est effectuer un exercice pour combler une faiblesse dans un domaine particulier, mais c'est aussi se nourrir de cet exercice pour progresser sur tous les autres plans. Comment cela? En gardant l'esprit éveillé, en cherchant l'efficacité par la gestion toujours plus efficace de notre potentiel, quel que soit l'exercice proposé. Développer sa technique et son agilité en randori, faire preuve de concentration et d'endurance pendant les uchi-komis, avoir une constante exigence mentale, technique et physique à la fois, à chaque moment.
Bien sûr, on peut imaginer qu'une dominante puisse compenser les faiblesses des deux autres. Un surcroît d'engagement physique fera passer un geste à la technique limitée, une grande volonté comblera une faiblesse du corps dans un combat, une technique parfaite masquera une médiocre capacité de concentration. Mais ce qui manque devient vite l'essentiel et entraîne la désorganisation de l'ensemble. Le secret? Il est dans l'harmonie.
Il ne s'agit pas de devenir plus fort, plus virtuose, plus déterminé -ce qui est bien- mais plus précis, plus pertinent en chaque chose. Il ne s'agit pas tant d'augmenter mais d'approfondir et de lier l'ensemble. L'esprit calme et centré, la technique de plus en plus précise, le corps réglé comme une horloge: l'entrainement nous a amenés progressivement vers une amélioration générale de nos moyens mentaux, techniques, physiques. L'élaboration toujours plus efficace de ces moyens permet alors d'exploiter les principes naturels, si longtemps cachés derrières nos incapacités. Si fort ou déterminé que je sois, je ne peux prendre cet homme à bras le corps et le jeter au sol. Mais si je sais combiner un déplacement précis qui me décale par rapport au centre de gravité du partenaire, si je sais susciter chez lui un temps de relâchement par un geste, un rythme, si je sais m'engager au moment opportun avec une parfaite précision, alors je deviens capable d'exploiter les principes universels de la mécanique, de la perception sensorielle, de la psychologie....Je peux projeter cet homme et, qui plus est, sans débauche d'énergie physique et mentale. La véritable maîtrise s'installe dans cette pertinence.
Pourquoi lier la maxime Shin-Gi-Tai au grade de ceinture noire? C'est qu'elle indique symboliquement que le pratiquant a fini son apprentissage. Confirmé, il a désormais les moyens d'être son propre instrument: la musique qu'il joue? La musique naturelle du geste exact, de l'utilisation parfaite des forces. Comme tous les vrais artistes, son "oeuvre" paraît simple, car elle est juste. Elle fonctionne ou elle ne fonctionne pas. Comme tous les vrais artistes, l'idéal n'est jamais atteint et le travail sur soi demeure constant -bonheur quotidien de la pratique.
Il est bon cependant de revenir au sens des mots originels pour éviter les contresens: ainsi, il est trop limitatif de traduire Tai par corps en pensant "force physique". Le corps en question, c'est le corps travaillé, non seulement en tonicité et en puissance, mais aussi en vitesse, en équilibre, en contrôle des mouvements et des postures.
Gi, c'est la technique, mais la technique incarnée et non celle de la nomenclature; c'est le moyen, aiguisé par d'infinies répétitions, d'exploiter l'opportunité qui s'offre dans l'instant, c'est le travail et l'entrainement plus que le savoir.
Quant à Shin, ce n'est pas une sorte de "troisième cycle" d'apprentissage, une étape finale, c'est avant tout l'esprit de comgat, un mélange de sincérité et de courage, de détermination et de concentration au centre de notre volonté de bien faire. Non pas une vision intellectualisée des choses, mais une façon de les aborder, un mode de comportement qui finit par nous accompagner partout et nous définir.
Inspirés probablement par le fameux dualisme occidental -l'éternelle séparation du corps et de l'esprit- nous ne voyons pas facilement l'originalité particulière de cette forme en triangle, où rien ne s'oppose à rien, où chaque aspect s'alimente des deux autres. Nos interprétations de Shin-Gi-Tai sont conflictuelles. Nous percevons des hiérarchies, des influences prédominantes d'un élément sur les autres en fonction des âges ou des modes d'entrainement; nous ne voyons pas l'essentiel: l'imbrication évidente et nécessaire de ces trois éléments dans la dynamique de progrès. Nous aimons séparer les choses à l'entrainement, pourtant c'est tout notre être qui s'y engage et qui en profite. S'entraîner, c'est effectuer un exercice pour combler une faiblesse dans un domaine particulier, mais c'est aussi se nourrir de cet exercice pour progresser sur tous les autres plans. Comment cela? En gardant l'esprit éveillé, en cherchant l'efficacité par la gestion toujours plus efficace de notre potentiel, quel que soit l'exercice proposé. Développer sa technique et son agilité en randori, faire preuve de concentration et d'endurance pendant les uchi-komis, avoir une constante exigence mentale, technique et physique à la fois, à chaque moment.
Bien sûr, on peut imaginer qu'une dominante puisse compenser les faiblesses des deux autres. Un surcroît d'engagement physique fera passer un geste à la technique limitée, une grande volonté comblera une faiblesse du corps dans un combat, une technique parfaite masquera une médiocre capacité de concentration. Mais ce qui manque devient vite l'essentiel et entraîne la désorganisation de l'ensemble. Le secret? Il est dans l'harmonie.
Il ne s'agit pas de devenir plus fort, plus virtuose, plus déterminé -ce qui est bien- mais plus précis, plus pertinent en chaque chose. Il ne s'agit pas tant d'augmenter mais d'approfondir et de lier l'ensemble. L'esprit calme et centré, la technique de plus en plus précise, le corps réglé comme une horloge: l'entrainement nous a amenés progressivement vers une amélioration générale de nos moyens mentaux, techniques, physiques. L'élaboration toujours plus efficace de ces moyens permet alors d'exploiter les principes naturels, si longtemps cachés derrières nos incapacités. Si fort ou déterminé que je sois, je ne peux prendre cet homme à bras le corps et le jeter au sol. Mais si je sais combiner un déplacement précis qui me décale par rapport au centre de gravité du partenaire, si je sais susciter chez lui un temps de relâchement par un geste, un rythme, si je sais m'engager au moment opportun avec une parfaite précision, alors je deviens capable d'exploiter les principes universels de la mécanique, de la perception sensorielle, de la psychologie....Je peux projeter cet homme et, qui plus est, sans débauche d'énergie physique et mentale. La véritable maîtrise s'installe dans cette pertinence.
Pourquoi lier la maxime Shin-Gi-Tai au grade de ceinture noire? C'est qu'elle indique symboliquement que le pratiquant a fini son apprentissage. Confirmé, il a désormais les moyens d'être son propre instrument: la musique qu'il joue? La musique naturelle du geste exact, de l'utilisation parfaite des forces. Comme tous les vrais artistes, son "oeuvre" paraît simple, car elle est juste. Elle fonctionne ou elle ne fonctionne pas. Comme tous les vrais artistes, l'idéal n'est jamais atteint et le travail sur soi demeure constant -bonheur quotidien de la pratique.
Vendredi 11 janvier 2008 à 0:47
Puis vue par la grande dame brune:
Je l'ai trouvée devant ma porte,
Un soir, que je rentrais chez moi.
Partout, elle me fait escorte.
Elle est revenue, elle est là,
La renifleuse des amours mortes.
Elle m'a suivie, pas à pas.
La garce, que le Diable l'emporte !
Elle est revenue, elle est là
Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le c½ur à la traîne,
Elle nous fait le c½ur à pleurer,
Elle nous fait des mains blêmes
Et de longues nuits désolées.
La garce ! Elle nous ferait même
L'hiver au plein c½ur de l'été.
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés,
T'as la mine du désespoir,
Tu n'es pas belle à regarder.
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui.
Je n'ai pas le goût du malheur.
Va t-en voir ailleurs si j'y suis !
Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m'en payer, des nuits blanches,
A c½ur qui bat, à c½ur battant.
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier,
Je veux encore dire "je t'aime"
Et vouloir mourir d'aimer.
Elle a dit : "Ouvre-moi ta porte.
Je t'avais suivie pas à pas.
Je sais que tes amours sont mortes.
Je suis revenue, me voilà.
Ils t'ont récité leurs poèmes,
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine.
Eh ! bien, c'est fini, maintenant."
Depuis, elle me fait des nuits blanches.
Elle s'est pendue à mon cou,
Elle s'est enroulée à mes genoux.
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas.
Elle m'attend devant ma porte.
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude...
Je l'ai trouvée devant ma porte,
Un soir, que je rentrais chez moi.
Partout, elle me fait escorte.
Elle est revenue, elle est là,
La renifleuse des amours mortes.
Elle m'a suivie, pas à pas.
La garce, que le Diable l'emporte !
Elle est revenue, elle est là
Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le c½ur à la traîne,
Elle nous fait le c½ur à pleurer,
Elle nous fait des mains blêmes
Et de longues nuits désolées.
La garce ! Elle nous ferait même
L'hiver au plein c½ur de l'été.
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés,
T'as la mine du désespoir,
Tu n'es pas belle à regarder.
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui.
Je n'ai pas le goût du malheur.
Va t-en voir ailleurs si j'y suis !
Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m'en payer, des nuits blanches,
A c½ur qui bat, à c½ur battant.
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier,
Je veux encore dire "je t'aime"
Et vouloir mourir d'aimer.
Elle a dit : "Ouvre-moi ta porte.
Je t'avais suivie pas à pas.
Je sais que tes amours sont mortes.
Je suis revenue, me voilà.
Ils t'ont récité leurs poèmes,
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine.
Eh ! bien, c'est fini, maintenant."
Depuis, elle me fait des nuits blanches.
Elle s'est pendue à mon cou,
Elle s'est enroulée à mes genoux.
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas.
Elle m'attend devant ma porte.
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude...